Les robots conversationnels (chatbots) suscitent de plus en plus d'intérêt auprès des entreprises qui y voient un moyen d'automatiser ou de désengorger leur service client. Même le Président Obama s'y est mis, grâce à un chatbot sur Facebook Messenger, pour lui permettre de rester en contact avec les citoyens et lire leurs doléances. Il lirait personnellement 10 messages tous les soirs.
Le monde du recrutement n'échappe pas non plus à cette transformation et voit apparaître des robots chargés de mettre en relation entreprises et candidats, après une présélection par chat. Deux acteurs se détachent sur ce marché ; Beeyond et FirstJob.
La Startup Beeyond, basée à San Francisco, accompagne les demandeurs d'emploi dans leur orientation via son chatbot disponible sur Facebook Messenger. Celui-ci identifie les compétences des candidats et les domaines qui les passionnent, pour générer des opportunités de networking avec des entreprises dans ces domaines. Ici le service se limite à l'identification de candidats, tandis que FirstJob va plus loin et promet d'automatiser 75% du processus de recrutement. Son robot Mya, disponible sur Facebook Messenger, Skype, email, et SMS, se substitue aux RH dans les premières phases du recrutement et présélectionne lui-même les meilleurs candidats. Grâce à l'intelligence artificielle, il est capable de tenir une discussion naturelle avec le candidat pour tester ses connaissances, sa personnalité et sa motivation, mais aussi de répondre aux questions du candidat sur la culture d'entreprise ou les avantages sociaux par exemple. Et lorsqu'un candidat ne passe pas cette phase de présélection, il l'informe en expliquant les raisons.
Sources : venturebeat.com | atelier.net
botRH
pascal, lundi 25 septembre 2017 http://www.kwalys.comLes chatbots dans les RH sont encore "rudimentaire" mais d'ici 2 ans les scénarios seront tres aboutis et il sera difficile de passer la passoire d'une sélection pour un poste