Deux ans plus tard, l'appel du pied "Reviens Léon" a permis de recruter 2600 talents pour faire rayonner les startups de la tech française. Plus de 21.000 candidats ont postulé auprès des entreprises du mouvement, dont 60 % d'internationaux, représentant plus de 100 nationalités différentes. Un succès inattendu.
Aujourd'hui, le projet entre dans une toute nouvelle dimension. "Reviens Léon" devient "Wonderleon" pour attirer les talents du monde entier vers la French Tech. L'objectif n'est plus seulement de séduire les expatriés français mais tous les talents internationaux indépendamment de leur nationalité.
Wonderleon n'a toutefois pas vocation à rester franco-français, le but de cette nouvelle initiative étant de passer de la French Tech au concept émergent d'European Tech. "Nous avons besoin de recruter partout, aussi bien en France que dans nos bureaux européens. Mais nous ne sommes pas les seuls. À Berlin, Barcelone ou encore Londres, 47 licornes européennes ont émergé. Il est temps de penser global et cela commence par faire rayonner l'European Tech, insiste Frédéric Mazzella, fondateur et président de BlaBlaCar.
Un label, qui contrairement à celui de la French Tech, est encore loin d'être implanté, balayé au second plan par la bataille que se livrent les principales métropoles européennes sur ces questions d'attractivité.
Le programme Wonderleon réussira-t-il à unifier et à faire rayonner la tech européenne ? Affaire à suivre.